La berceuse, une oralité perdue ?

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19 juin 2020

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Marie-Christine Vinson, « La berceuse, une oralité perdue ? », Pratiques, ID : 10.4000/pratiques.7458


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Les berceuses qui appartiennent au folklore oral enfantin sont transmises en partie de bouche à oreille et surtout sous une forme écrite depuis la fin du xixe siècle. Alors que défait l’écrit dans la berceuse ? Qu’advient-il de la vitalité de l’oralité de la berceuse quand elle s’arraisonne à l’ordre de la littératie ? Tout d’abord l’article s’intéressera à ce qui tombe dans la « trappe de la scription », comme dit R. Barthes, quand la berceuse orale est transcrite pour figurer dans des recueils, dans des livres. Ensuite le questionnement montrera que la berceuse prise dans l’ordonnancement de la page et passée au tamis de l’imprimerie subit l’effacement de sa dimension rituelle. Enfin la littérature de jeunesse qui fait une place aux berceuses sous forme de livres-CD ou d’albums sera interrogée : soumise à un processus d’esthétisation, la berceuse devient un bel objet à lire, à regarder et … éventuellement à chanter.

Lullabies, which belong to the oral folklore of childhood, have been transmitted by word of mouth and especially in written form since the end of the 19th century. But what is lost in the written form? What happens to the vitality of the orality of the lullaby when it falls under the rule of writing? This article will first of all look at what disappears through “the trap door of writing” to use the words of Roland Barthes, when the oral lullaby is transcribed to appear in collections and books. Then our analysis will show that the lullaby, when it is submitted to the spatial organization of the page and filtered through printing undergoes the erasure of its ritual dimension. Finally, children’s books, which present lullabies in the form of books with CDs or albums will be examined: in undergoing a process of aesthetization, the lullaby becomes a beautiful object to be read, admired and … perhaps sung.

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