13 octobre 2020
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Georgeta Cislaru, « Tensions entre positivismes et métaphysique des textes », Pratiques, ID : 10.4000/pratiques.8687
Cette analyse articule trois angles de vue sur le texte : celui des cadres théoriques et méthodologiques abritant traditionnellement l’étude du texte ; celui des travaux portant sur le texte et ayant été promus par la revue Pratiques au fil des années ; et celui de l’étude du processus de textualisation, qui occupe une place croissante dans les travaux de l’auteure. Des tissages s’organisent ainsi autour de trois axes de réflexion, abordant la définition du texte et des objectifs de la linguistique textuelle, le texte comme objet d’apprentissage et la textualisation comme processus de production. Il est d’abord rappelé les difficultés que soulève la définition du texte, appréhendé tantôt comme artefact ou objet abstrait, tantôt comme un « effet de texte », tantôt comme objet empirique à analyser, tantôt comme unité de sens. Le point de vue en production, bien que souvent assimilé aux approches psycholinguistiques, a toujours accompagné les recherches sur le texte, et plus particulièrement encore dans les différents travaux publiés par la revue Pratiques. L’article montre comment, en se saisissant des dynamiques de la textualisation, les démarches génétique et processuelle déplacent les frontières de la textualité en réinterrogeant les traits linguistiques du texte et les stratégies de construction du sens.