Settlement potential and constraints on the lower Médoc coastline: results of the Litaq project and considerations on coastal palaeo‑risks in the protohistoric periods

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1 janvier 2021

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Frédéric Bertrand et al., « Settlement potential and constraints on the lower Médoc coastline: results of the Litaq project and considerations on coastal palaeo‑risks in the protohistoric periods », Quaternaire, ID : 10.4000/quaternaire.11228


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Résumé En Fr

The adaptation of territorial systems to the ongoing climate change is an issue which implies to test past populations abilities to cope, to “bounce back” or to adapt during similar past environmental changes. The chronostratigraphical and archaeological results, obtained in the frame of the LITAQ project, make it possible to better understand changes encountered by a coastal system (now on the shore front) whose intense occupation since the Neolithic period was linked to the exploitation of specific resources (salt, grazing), then inherent to a fluvial mouth and estuarine system, at present fossilized under the modern dune. One of the issues raised by these results is linked to the decline of salt-related activities during the whole Bronze period, whereas it is bracketed by a period of growing during the Neolithic (for which we were far from measuring the real amplitude) and by the first Iron Age during which salt production appears to be the main motivation for the settlement and the use of coastal marshes. However, the chronological gap, of about thirteen centuries, recorded between the Early Bronze Age (~2200 BC) and the Late Bronze Age (~900 BC), prevents us from using climate changes as a deterministic and unique factor of land-use changes of the Médoc Peninsula around the first millennium. The complex rhythms, that accompany those changes during this period and the subsequent Iron Age, invite us to consider the territorial vulnerability in a context of hydrogeomorphological modifications of the coast synchronously to those of natural components involved in the salt production process. Modalities of the spatial development of this activity (as deduced from the analysis of inventoried remains) in a context of restricted tidal exchanges (i.e. barred estuary), testify to the adaptability of protohistoric Médocan communities, which faced a slow and progressive disturbance of the coastal system; they attest also to the past resilience, in its systemic sense, of a territory nowadays far from major influences.

La question de l’adaptation des systèmes territoriaux au changement climatique en cours conduit à s’interroger sur les capacités des populations anciennes à faire face, à « rebondir » ou à se transformer dans le contexte des changements environnementaux passés. Les résultats chronostratigraphiques et archéologiques du projet LITAQ permettent de mieux connaître les modifications d’un système littoral aujourd’hui de « bord de mer » dont l’occupation intense, dès le Néolithique, est liée à la valorisation de potentialités spécifiques (sel, pâturage), inféodées à un système littoral « d’embouchure » fossilisé sous le massif dunaire actuel. Une des problématiques que soulèvent ces résultats est celle du repli de l’activité salicole au cours de toute la période du Bronze, entre une période de croissance de cette activité au Néolithique (dont on était loin d’avoir pris toute la mesure) et le premier Âge du Fer durant lequel la production du sel apparaît comme la raison principale de la fréquentation et de l’aménagement des marais littoraux. Or, l’écart chronologique d’environ treize siècles entre le début du Bronze ancien (~2200 av. J.-C.) et le Bronze final (~900 av. J.-C.) empêche de faire des fluctuations climatiques autour du premier millénaire av. J.-C. le facteur de contrôle direct et unique des changements d’occupation de la péninsule médocaine. La complexité des rythmes qui accompagnent les changements d’occupation du sol au cours de cette période et de la période suivante de l’Âge du Fer invitent à s’interroger sur les facteurs de vulnérabilité territoriale liés aux changements de configuration hydrogéomorphologique du littoral et aux transformations des composantes du milieu naturel impliquées dans le processus de production du sel. Les modalités de déploiement spatial de cette activité, telles que déduites de l’analyse des vestiges inventoriés, dans des milieux à échange tidal restreint (estuaire barré) témoignent de l’adaptabilité des populations protohistoriques du littoral médocain face à une perturbation lente et progressive du système littoral ainsi que de la résilience passée, dans son sens systémique, d’un territoire aujourd’hui excentré.

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