La communication négative intra-partisane : trahir son candidat ?

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21 juillet 2021

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Le Bart Christian, « La communication négative intra-partisane : trahir son candidat ? », Questions de communication, ID : 10.4000/questionsdecommunication.23954


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La communication politique est habituellement régulée par la loyauté partisane : les professionnels de la politique critiquent leurs adversaires des autres partis politiques, et défendent les candidats de leur parti. La critique intra-partisane est renvoyée en amont de l’élection (primaires) ou en aval (droit d’inventaire une fois l’élection passée). Depuis quelque temps, cependant, on assiste à un changement important : la critique intra-partisane est plus fréquente. On observe un déclin de la loyauté partisane au profit d’un droit à l’authenticité et à la sincérité revendiqué par certains politiques. Le stigmate associé à la figure du traître (Éric Besson trahissant Ségolène Royal en 2007, Manuel Valls trahissant Benoît Hamon en 2017) peut alors être retourné : il s’agit d’abord d’être fidèle à ses convictions.

Political communication is usually regulated by partisan loyalty: political professionals criticize their opponents of other political parties, and defend their party candidates. The intra-party criticism is returned upstream of the election (primary) or downstream (right of inventory once the election has passed). For some time, however, there has been a significant change: intra-party criticism is more frequent. There is a decline in partisan loyalty in favour of a right to authenticity and sincerity claimed by some politicians. The stigma associated with the figure of the traitor (Éric Besson betraying Ségolène Royal in 2007, Manuel Valls betraying Benoît Hamon in 2017) can then be returned: it is first of all to be faithful to one’s convictions.

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