Facebook mort ou vif

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10 mai 2012

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Facebook compte 500 millions d’inscrits. Au premier regard, exposition de la vie, le réseau social montre la prégnance de la mort. Trois genres d’annonces sont analysés. Les faire-part : un membre annonce la mort d’un proche ; les malaises dans la communication : quelqu’un est mort, sa page existe encore, et les commémorations consécutives à des catastrophes, à des accidents, à des crimes, à des maladies. L’étude rend compte des débats sur le statut des données numériques des morts, enjeu affectif et symbolique. Elle s’attache au rôle des mémoriaux, qui montrent à l’œuvre une morale des réseaux sociaux, la sensibilité et la responsabilité. En devenant un cimetière global, Facebook se constitue comme un lieu de socialisation numérique auquel personne ne peut se soustraire. De ce fait, les morts – sous leur forme numérique ou par leurs banques de données – constituent une force d’influence dont on peut se demander comment elle sera orientée.

Three situations are analysed: Death announcement of a close relative, Issues caused by dead members’ pages, “Memorial” pages. The intimate mourning is not easy to express. A “know-how” is developing. A moral code (of solidarity and responsibility) is progressing. Real digital cemeteries are constituting, imposing social networks as places of socialization. Dead people become in a way an influence group.

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