23 janvier 2013
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Le Grignou Brigitte et al., « Le Jeu de la mort, suite et fin : « Tout est bien qui finit bien » ? », Questions de communication, ID : 10.4000/questionsdecommunication.6900
L’article est une contribution à un débat scientifique suscité par la diffusion du Jeu de la mort, programme télévisuel qui revendiquait de dévoiler la toute-puissance du média télévision. Les vertus heuristiques du débat sont manifestes. À partir d’une analyse critique d’un cadre théorique obsolète, de la force des dispositifs ou des croyances, elles permettent des incursions revigorantes dans d’autres univers de questionnements. Par exemple, elles rejoignent des chantiers en cours en histoire ou en sociologie : une histoire sociale des idées, ou la controverse historiographique sur les explications des violences de guerre, ou encore le débat sur la résistance au processus de civilisation des mœurs. En revanche, le débat scientifique ne gagne rien à pérenniser une vision manichéenne des sciences sociales qui oppose un pragmatisme humaniste à une sociologie critique scientiste, insensible à la souffrance et ennemie de la liberté humaine. Pour comprendre et expliquer les conditions de l’obéissance comme celles de la résistance, il importe de concevoir la liberté humaine comme une question empirique et non métaphysique.