12 septembre 2013
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Stefan Bratosin, « L’Exil : Espace dans la Parole perdue », Questions de communication, ID : 10.4000/questionsdecommunication.7938
En réitérant des parcours et réaménageant des limites, la prise de la parole de l’exilé réactive les deux principales dimensions constitutives communes des concepts d’exil et d’identité, c’est-à-dire le cheminement et la discontinuité. Mais ces notes ne visent la prise de la parole que dans la mesure où prendre la parole s’apparente à la perte de la parole. La question posée est précisément de savoir si l’écriture, comme pratique de la perte de la parole, réactive l’expérience de l’exil dans la construction d’une identité d’exilé par les mêmes moyens que la prise de la parole. Les éléments de réponse apportés ici participent de la mise à l’épreuve de l’hypothèse que la communication de l’identité de l’écrivain exilé repose sur des références à l’organisation de l’espace, organisation de l’espace restituée au lecteur en rapport avec la continuité et la fragmentation spatiale.