Utilisation de tableaux de bord numériques pour l’évaluation des compétences scolaires : une étude de cas

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30 septembre 2020

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Matthieu Cisel et al., « Utilisation de tableaux de bord numériques pour l’évaluation des compétences scolaires : une étude de cas », Questions Vives, ID : 10.4000/questionsvives.3883


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Résumé Fr En

Au cours de la dernière décennie, deux injonctions se sont intensifiées au niveau du système scolaire français : utiliser davantage le numérique en classe d’une part, et développer « l’approche par compétences « d’autre part. Les tableaux de bord associés à des artefacts numériques ont été utilisés dans de nombreux contextes éducatifs, et se situent à la confluence de ces deux injonctions. Nous explorons au prisme de la théorie de l’activité d’Engeström les contradictions qu’induirait l’introduction d’un tel artefact dans les pratiques d’évaluation des compétences scolaires. La contribution est fondée sur une étude de cas, la conception d’une application numérique instrumentant la démarche d’investigation. Des entretiens collectifs fondés sur des maquettes sont menés avec un panel d’enseignants. Soit le coût temporel de l’appropriation du tableau de bord est jugé trop élevé pour permettre une application, soit il y a dévolution à l’artefact d’une partie trop importante du diagnostic, grâce à l’interopérabilité croissante entre outils d’évaluation. Aveugles aux caractéristiques des élèves et aux spécificités des situations didactiques, les applications risquent de produire des diagnostics aberrants.

Over the course of the last decade, teachers have been increasingly pressured to use digital artefacts in the classroom, and to shift from grade-based assessment to skill-based assessment. Dashboards have been used in various educational settings; they could help bridge the gap between these two expectations. Based on Engeström’s activity theory, we explore the contradictions that could rise if educational dashboards were to be used in an evaluation context. This article is based on a case study, the design of an application. Collective semi-structured interviews based on dashboards’ mock-ups were conducted with a panel of teachers from both elementary and middle school. Either the additional time required to deepen the evaluation is too high to enable the use of the dashboard, or the teacher would rather save time by relying heavily on the diagnostic abilities of the application. Given that the artefact is blind to the characteristics of both the didactic situation and of the learners, the dashboard is likely to produce incoherent diagnostics.

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