26 mai 2021
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Paulo Rogério Melo de Oliveira, « O lado sombrio da migração irregular no Reino Unido, no filme Coisas belas e sujas », Revista Crítica de Ciências Sociais, ID : 10.4000/rccs.11558
Dans cet article, on propose une interprétation du film de 2002 Loin de chez eux (Dirty Pretty Things dans le titre original), du cinéaste britannique Stephen Frears, en le comprenant comme une prise de position politique sur les mouvements migratoires mondiaux et, en particulier, par rapport à la politique migratoire britannique du début du xxie siècle. Dans le film, des migrants sans papiers, qui survivent à Londres grâce à des emplois précaires et temporaires et des journées de travail exténuantes, sont involontairement impliqués dans le trafic international d’organes humains et de passeports falsifiés. La méthodologie d’analyse filmique combine l’approche contextualiste de Marc Ferro, qui nous invite à explorer les dialogues du film avec le monde social, avec la proposition sémiotique de Pierre Sorlin, à l’aide de laquelle nous interprétons les signes et les métaphores qui construisent les significations internes du récit filmique.