Théorie et esthétique musicales dans la Lettre sur les sourds et muets

Fiche du document

Date

5 novembre 2011

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0769-0886

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1955-2416

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Julien Dubruque, « Théorie et esthétique musicales dans la Lettre sur les sourds et muets », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, ID : 10.4000/rde.4820


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Diderot, dans la Lettre sur les sourds et muets, traite indirectement de nombreux sujets musicaux. Le développement sur le sublime de situation doit être mis en rapport avec l’opéra du xviiie siècle et les réformes dramatiques et lyriques de Voltaire. Celui sur le clavecin oculaire du père Castel échappe au discours convenu pour lancer, en passant, l’idée que la musique est un langage ; Diderot y mêle des réflexions sur la nature non poétique du français qui rappellent fortement celles de Rousseau sur sa nature non musicale. Il tente enfin de tirer des conclusions esthétiques de la théorie de la basse fondamentale de Rameau, tout en restant fidèle à une conception traditionnelle de l’harmonie. On peut enfin affirmer que l’exemple musical qui conclut la lettre est bien de la main de Diderot… par sa maladresse.

Musical Theory and Æsthetics in the Letter on the Deaf and DumbIn the Letter on the Deaf and Dumb, Diderot deals indirectly with several musical subjects. The development concerning the situational sublime should be linked to 18th-century opera and Voltaire’s dramatic and lyrical reforms, while that on Father Castel’s ocular clavichord departs from conventional language to mention in passing the idea that music is a language. Diderot here adds reflections on the a-poetical nature of French which are very similar to those of Rousseau on its a-musical nature. He also tries to draw æsthetic conclusions from Rameau’s theory of the fundamental bass while remaining faithful to a traditional conception of harmony. Finally, we claim that the musical example with which the letter ends is clearly Diderot’s, from its clumsiness

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en