Diderot et Greuze : questions sur L’Accordée de village *

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16 novembre 2014

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Antoinette et Jean Ehrard, « Diderot et Greuze : questions sur L’Accordée de village * », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, ID : 10.4000/rde.5147


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À la fin de 1761 le tableau de Greuze connu sous le titre de L’Accordée de village (ce qui n’est pas son titre d’origine), œuvre très attendue par les visiteurs du Salon du Louvre, suscite un engouement dont Diderot témoigne pour la Correspondance littéraire de son ami Grimm. L’objet de notre étude du Salon de 1761 (DPV XIII), étude menée en parallèle avec un examen attentif du tableau conservé au Louvre, a été de vérifier sur un exemple précis l’efficacité de la critique d’art de Diderot, et aussi de comprendre les raisons de son enthousiasme. Posant à la toile de Greuze les questions même que le critique lui adresse, notamment sur sa composition, nous nous sommes interrogés sur son titre et son sujet, sur le moment et le lieu de l’action représentée, enfin sur le personnage principal. Nous pensons avoir ainsi mis en évidence la cohérence et la précision du commentaire de Diderot. Surtout, nous avons voulu dégager l’idée principale que le critique découvre dans une œuvre qui le touche profondément, au plus intime de sa sensibilité, et pas seulement pour des qualités formelles ; d’où nos réflexions sur la place du thème de la paternité dans la pensée de Diderot et dans celle des Lumières.

At the end of 1761, Greuze’s painting known as L’Accordée de village (which was not its original title), eagerly awaited by the visitors to the Salon du Louvre, was received with enthusiasm, as Diderot recounted in his friend Grimm’s Correspondance littéraire. The aim of this study of the Salon de 1761 (DPV XIII), undertaken conjointly with a close examination of the painting kept in the Louvre, is to test, on the basis of one precise example, the effectiveness of Diderot’s art criticism, and to understand the reasons for his enthusiasm. Asking the same questions that the critic himself posed about the composition of Greuze’s painting, we discuss its title and subject matter, the time and place involved, and finally the central character. We thereby bring out the coherence and the accuracy of Diderot’s commentary. Above all, we show the main idea that he discovered in a work which touched him deeply, in the most intimate regions of his personal sensitivity, and not just for its formal qualities. This allows us to reflect on the place of the theme of paternity, both in Diderot’s thought and in that of the Enlightenment.

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