2 décembre 2015
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Muriel Brot, « Le Diderot de Thomas Bernhard et Urs Widmer », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, ID : 10.4000/rde.5304
L’Autrichien Thomas Bernhard (1931-1989) et le Suisse Urs Widmer (1938-2014) ont lu Diderot, comme en attestent leurs romans qui mentionnent le Philosophe par la bouche des personnages et des narrateurs. C’est d’ailleurs grâce au père de Widmer, Walter Widmer (1903-1965), qui le traduisit en allemand (1950), que plusieurs générations de Suisse et de germanophones découvrirent Jacques le Fataliste. Outre qu’il mentionne Diderot dans certains romans, Thomas Bernhard est l’auteur d’un Neveu de Wittgenstein qui doit beaucoup au Neveu de Rameau. Chacun de ces écrivains s’est fait forgé une image de Diderot. Tandis que Widmer célèbre sa générosité et son esprit d’opposition, Bernhard lui oppose l’impossibilité absolue d’améliorer l’humanité.