La relation entre Diderot et D’Alembert : regards croisés sur leurs écrits de mathématiques

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5 décembre 2017

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Nataša Raschi et al., « La relation entre Diderot et D’Alembert : regards croisés sur leurs écrits de mathématiques », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, ID : 10.4000/rde.5503


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Cette étude explore la relation existant entre Diderot et D’Alembert à partir des écrits mathématiques du premier (Mémoires et Écrits divers). Après un aperçu de leurs formations respectives, et un état des études sur les œuvres mathématiques de Diderot, les Mémoires et La Lettre sur les probabilités sont examinés de plus près. Si pour D’Alembert les mathématiques sont une profession à part entière, pour Diderot elles représentent quelque chose de différent. De façon générale, Diderot considère le processus de l’abstraction comme une source d’erreur possible, alors que D’Alembert soutient exactement la thèse opposée, dans la mesure où il préconise la méthode scientifique basée sur l’abstraction pure. Diderot ne s’intéresse pas aux mathématiques ou à la mécanique en tant que telles, mais en tant qu’instruments de connaissance nécessaires à la diffusion des arts et métiers. En suivant plusieurs pistes, cette étude rétablit un équilibre entre l’importance de l’argument philosophique chez D’Alembert, et l’intérêt de Diderot pour les Mathématiques, en relation avec les arts mécaniques.

This study explores the relationship between Diderot and D’Alembert through a study of Diderot’s mathematical writings (Mémoires and Écrits divers). After sketching their respective mathematical éducations and the existing literature on Diderot’s mathematical works, the Mémoires and Écrits divers are examined in detail. While for D’Alembert mathematics constituted a separate profession, for Diderot it represented something different. In general, the latter considered the process of abstraction as a possible source of error, while the former defended the opposite thesis inasmuch as he recommended a scientific method based on pure abstraction. Diderot was not interested in mathematics or mechanics as such, but as tools necessary for the spread of arts and crafts. This study looks at different types of evidence in order to re-establish a balance between D’Alembert’s view of the importance of philosophical argument and Diderot’s interest in mathematics linked to the mechanical arts.

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