L’argent du voyageur

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20 janvier 2020

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Eszter Kovács, « L’argent du voyageur », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, ID : 10.4000/rde.6224


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Le Voyage en Hollande et dans les Pays-Bas autrichiens (1773-1774) contient nombre de passages d’ordre économique. Les observations sur l’argent sont parsemées dans le texte, accompagnées de remarques personnelles (ou de remarques paraissant un jugement propre à Diderot). La réflexion s’articule autour de trois sujets : l’argent et l’économie, l’argent et la politique, l’argent et les mœurs. Pourtant, le lecteur d’aujourd’hui peut se sentir déçu : plusieurs passages et commentaires sur le commerce, les échanges, les finances, les revenus et les taxes sont simplement puisés dans des sources, parfois relativement anciennes. Diderot ne se soucie pas des contradictions : l’image qu’il donne des Provinces-Unies comporte à la fois l’idée de la frugalité des Hollandais et l’amour du gain comme un principe à condamner. L’examen de la réflexion sur le profit permet de revisiter la question des emprunts de Diderot et d’identifier les ouvrages de Claude Jordan, de Parival et du comte d’Oxenstierna comme les sources de certains passages.

Diderot’s Voyage en Hollande et dans les Pays-Bas autrichiens (1773-1774) contains many passages about economics. Reflections on money are scattered throughout the text, accompanied by personal remarks (or remarks which seem to represent Diderot’s own judgement). The reflections concern three subjects : money and the economy ; money and politics ; money and manners. But the modern reader may be disappointed, as several passages and comments on trade, exchange, finance, income and taxes are simply taken from often relatively old sources. Diderot does not mind contradicting himself, and the image he gives of the United Provinces includes the ideas of both Dutch frugality and love of gain as a principle to be condemned. The question of Diderot’s borrowings is here studied in his reflection on profit, and we identify the works of Claude Jordan, Parival and Count Oxenstierna as the sources of some passages.

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