Langues et cultures régionales, langues vivantes étrangères Quels enjeux pour une convergence didactique ?

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9 septembre 2019

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James Costa, « Langues et cultures régionales, langues vivantes étrangères Quels enjeux pour une convergence didactique ? », Recherches en didactique des langues et des cultures, ID : 10.4000/rdlc.6329


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Un établissement scolaire est, en termes écolinguistiques, une écologie à l’intérieur d’une écologie plus large. Les langues que les membres de la communauté scolaire parlent ne sont pas nécessairement celles qui y sont enseignées ; des langues de statuts divers s’y côtoient au quotidien.Certains établissements se trouvent dans une situation particulière du fait de leur localisation dans une région où l’on pratique une langue minoritaire régionale : lorsque cette langue est enseignée, elle fait partie de l’écologie linguistique de l’établissement, qu’elle soit ou non langue maternelle parmi les élèves. De ce fait, et du fait de son statut minorisé dans la société, la langue régionale est souvent exclue du champ de la convergence. Nous essayons de montrer que les enseignants de langues étrangères et de français se privent peut-être d’un auxiliaire précieux.

In ecolinguistic terms, a school, whether primary or secondary, can be defined as an ecology within a larger ecology. Some languages are spoken, others are taught, some are both spoken and taught. Languages with various social statuses (or rather their speakers and teachers) live side by side on a daily basis.Yet some schools add a specific dimension to their ecolinguistic setting, i.e. schools that are located in areas where a minority language is or used to be spoken. Once taught, the minority language becomes part of the ecology, even though none of the pupils who chose it as a subject might have it as first language. Most other language teachers in France usually choose to ignore that fact, and little collaboration actually takes place between teachers of minority languages and teachers of foreign languages. We would like to suggest that both teachers of foreign languages and teachers of French are thereby depriving themselves of potentially valuable resources.

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