La Maison impériale japonaise et le principe de séparation de l’État et de la religion

Fiche du document

Date

18 mai 2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2493-8637

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2534-7462

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Éric Seizelet, « La Maison impériale japonaise et le principe de séparation de l’État et de la religion », Revue du droit des religions, ID : 10.4000/rdr.1151


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Après la suppression du shintô d’État dans la foulée de la défaite de 1945, la Constitution du Japon (1946) fournit le nouveau cadre juridique garantissant la liberté de religion en proclamant la séparation de l’État et de la religion. Cette évolution soulève d’importantes interrogations concernant la Maison impériale. Tout d’abord, du fait des liens étroits entre le shintô et la monarchie japonaise, la question se pose de savoir dans quelle mesure la liberté de croyance doit être reconnue à l’empereur et aux autres membres de la famille impériale en tant qu’individus. La seconde concerne l’interprétation par les gouvernements conservateurs du principe de neutralité religieuse de l’État, dans le contexte des cérémonies d’accession au trône suivant l’« abdication » de l’empereur Akihito.

After the suppression of state Shinto in the wake of the 1945 defeat, the Constitution of Japan (1946) provided a new legal framework for religious freedom by separating the state from religion. This shift raised two important issues concerning the imperial House. Firstly, given the traditional links between the monarchy and Shinto as the national religion of Japan, to what extent freedom of religion has to be recognized to the emperor and the other members of the imperial family as individuals? The second interrogation is related to the interpretation by the conservative governments of the religious neutrality of the State in the context of the various events and rituals marking the enthronement ceremonies following the “abdication” of former emperor Akihito.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en