Une politique énergétique entre libéralisation et indépendance

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29 octobre 2009

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Florence Autret, « Une politique énergétique entre libéralisation et indépendance », Regards sur l’économie allemande, ID : 10.4000/rea.3939


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Peut-on parler, dans le cas de l’Allemagne, d’une « politique énergétique » ? Cer­tainement, mais pas au sens d’une articulation organique entre pouvoir cen­tral et opérateurs monopolistiques comme on a pu la connaître en France. La politique énergétique allemande est faite d’équilibres. Équilibre, tout d’abord, des pouvoirs, entre l’État fédéral qui réglemente, les Länder et les communes qui o­pèrent, en tant qu’actionnaires ou qu’exploitant, les autorités de la concur­rence qui veillent. Équilibre ensuite des sources d’approvisionnement. Au len­demain des chocs pé­troliers, le pays a fait le choix de diversifier ses sources d’énergie, pour répartir ses risques et préserver son industrie minière. Sur ce substrat, la politique éner­gétique se bâtit, malgré les plaidoyers vibrants pour la concur­rence ou contre le nucléaire, avec une très grande prudence. C’est ce que montre la régulation in­troduite par petites touches depuis 1998 et le très grand pragmatisme qui préside à la politique de réduction des émissions de CO2.

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