The Ambiguous Authority of a “Surrogate State”: UNHCR’s Negotiation of Asylum in the Complexities of Migration in Southeast Asia

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4 novembre 2019

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Alice M. Nah, « The Ambiguous Authority of a “Surrogate State”: UNHCR’s Negotiation of Asylum in the Complexities of Migration in Southeast Asia », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.12582


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Résumé En Fr Es

In complex migration contexts, protection actors have had to invest tremendous effort into signifying “refugees” as a legitimate type of non-citizen deserving of international protection. This article examines how the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) reinforces the distinction between “refugees” and “migrants” through resource-intensive practices of identification, intervention, and advocacy in Malaysia, which have resulted in the partial, impermanent protection of some refugees. In such situations, UNHCR takes on properties of a “surrogate state” but does so without sovereignty, negotiating the protection of refugees in urban and rural areas with ambiguous authority. In recent years, Rohingyas have become the archetypal refugee in Southeast Asia. Troublingly, UNHCR has argued that other refugees from Myanmar in protracted situations are no longer in need of international protection. Contemporary constructions of “refugees” fail to address the complexities of migration but have become a necessary protection measure. Alternative ways are needed to address the precarity of diverse mobile subjects in Southeast Asia.

Dans des contextes migratoires complexes, les acteurs soucieux de la protection des migrants ont dû déployer des efforts considérables pour que les « réfugiés » soient reconnus comme des non-citoyens ayant besoin d’une protection internationale. Cet article examine comment le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) renforce la distinction entre « réfugiés » et « migrants » par le biais de pratiques d’identification, d’intervention et de plaidoyer qui nécessitent des ressources considérables en Malaisie et qui ont abouti à la protection partielle et non permanente de certains réfugiés. Dans de telles situations, le HCR se pose comme un « État de substitution », mais sans souveraineté, négociant la protection des réfugiés dans les zones urbaines et rurales avec une autorité ambiguë. Ces dernières années, les Rohingyas sont devenus l’archétype des réfugiés en Asie du Sud-Est. Il est inquiétant de constater que le HCR a fait valoir que d’autres réfugiés du Myanmar se trouvant dans des situations prolongées n’ont plus besoin d’une protection internationale. Les constructions contemporaines de « réfugiés » ne tiennent pas compte de la complexité de la migration, mais sont devenues une mesure de protection nécessaire. Il faut trouver d’autres moyens de reconnaître et de traiter la précarité des diverses catégories de personnes mobiles vivant dans la région de l’Asie du Sud-Est.

En contextos complejos de migración, los actores de la protección han tenido que invertir un esfuerzo tremendo en significar a los «refugiados» como un tipo legítimo de no-ciudadanos que merecen protección internacional. Este artículo examina cómo el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados (ACNUR) refuerza la distinción entre «refugiados» y «migrantes» a través de prácticas de identificación, intervención y defensa en Malasia que requieren muchos recursos y que han dado lugar a la protección parcial e impermanente de algunos refugiados. En tales situaciones, el ACNUR asume las propiedades de un «Estado sustituto», pero lo hace sin soberanía, negociando la protección de los refugiados en las zonas urbanas y rurales con una autoridad ambigua. En los últimos años, los rohingyas se han convertido en los refugiados arquetípicos del sudeste asiático. Es preocupante que el ACNUR haya argumentado que otros refugiados de Myanmar que se encuentran en situaciones prolongadas ya no necesitan protección internacional. Las construcciones contemporáneas de «refugiados» no abordan las complejidades de la migración, pero se han convertido en una medida de protección necesaria. Se necesitan formas alternativas para abordar la precariedad de diversos temas móviles en el sudeste asiático.

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