Chine-Afrique ou la valse des entrepreneurs-migrants

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1 juin 2012

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Brigitte Bertoncello et al., « Chine-Afrique ou la valse des entrepreneurs-migrants », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.4881


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Résumé Fr En Es

Alors que la République Populaire de Chine convoite plus que jamais les matières premières du sol et du sous-sol africain et s’introduit dans des secteurs autrefois réservés aux sociétés d’États, des marchands chinois et africains impulsent par le bas des dynamiques plus discrètes, diffusant auprès des 900 millions de consommateurs africains des produits bon marché fabriqués à profusion dans les usines chinoises. Les commerçants chinois, dont les parcours intercontinentaux ont été influencés à la fois par les réformes de 1978, la libéralisation de la législation chinoise sur l’émigration et les restructurations économiques à l’œuvre en RPC se sont implantés, à la fin des années 1990 en Afrique subsaharienne, quelques années après que des ingénieurs, techniciens et ouvriers ont été recrutés dans le cadre de la coopération bilatérale. Les entrepreneurs-migrants africains ont, quant à eux, intégré au seuil du nouveau millénaire les villes chinoises dans leurs itinéraires migratoires, après avoir exploré, de leur propre chef, d’autres places en Afrique et en Asie au fil des dernières décennies. Après avoir décliné les trajectoires migratoires et professionnelles de ces deux catégories de populations et décrit la progression des bazars chinois sur le continent africain tout comme la constitution du comptoir africain en Asie, les auteurs apprécieront dans quelle mesure ces itinéraires relèvent ou non de destinées communes.

While the People’s Republic of China lusts more than ever after the raw materials from African soil and substratum and gets into sectors that were formerly for state companies only, some Chinese and African merchants encourage more tactful dynamics, distributing cheap products profusely manufactured in Chinese factories to 900 million African consumers. Chinese merchants, of whom the cross-continent opportunities have been affected by reforms in 1978, liberalisation of Chinese legislation on migration and implemented economical reorganisations in People’s Republic of China, have settled at the end of nineties in Sub-Saharan Africa, some years after engineers, technicians and workers were hired within bilateral cooperation. As far as they are concerned, African entrepreneurs-migrants added Chinese cities in their migratory itineraries at the very beginning of the new millennium, after exploring, on their own initiative, other places in Africa and Asia over the last decades. Once stated the migratory and professional routes of these two categories of population and described both the growth of Chinese bazaars on the African continent and the development of the African counters in Asia, the authors will assess in what extent these itineraries result or not from mutual destinies.

Más que nunca la República Popular de China codicia a las materias primas del suelo y del subsuelo africano y se introduce en sectores económicos reservados ayer en muchos países a sociedades perteneciendo al estado. Mientras tanto los comerciantes chinos y africanos impulsan desde abajo dinámicas más discretas, difundiendo hacia los 900 millones de consumidores africanos productos baratos fabricados en gran cantidad por las fabricas chinas. Los comerciantes chinos, cuyos recorridos intercontinentales han sido influenciados a la vez por las reformas de 1978 en China, las reestructuraciones económicas y la liberalización de la legislación de la emigración, se establecieron a fines de los años 1990 en África subsahariana, algunos años más tarde que los ingenieros, técnicos y obreros contratados en el marco de la cooperación bilateral. A su vez los empresarios-migrantes africanos exploran durante las últimas décadas a ciudades comerciantes de África y Asia. A principios del nuevo milenario integran a las ciudades chinas en sus itinerarios. Después de presentar las trayectorias migratorias y profesionales de ambas poblaciones y describir la multiplicación de los bazares chinos en el continente africano y la construcción de la factoría africana en Asia, las autoras se preguntaran en que medida estos itinerarios relevan o no de destinos comunes.

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