New Migrants from Continental China in Philippine Cities: Differences in Profiles and Settlements

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4 avril 2013

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Catherine Guéguen, « New Migrants from Continental China in Philippine Cities: Differences in Profiles and Settlements », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.6147


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Résumé En Fr Es

In the 1990’s, the number of migrants from Mainland China increases in the Philippines archipelago. The phenomenon cannot be evaluated precisely (figure between 60,000 and 100,000 persons) but remains important in this local Chinese community whose total population is between 800,000 and one million. Most of those new comers are from Fujian province, which is also the motherland of more than 90% of the local Chinese community. Most of them embrace the Filipino citizenship. The city is the main study site to analyze the multiple impacts and social links between new comers and local Chinese residents. The presence of new comers is particularly readable in old Chinese districts in cities like Davao, Cebu and Manila. They also settle in suburban areas, it shows the different professional skills among the migrants. Part of the new migrants from continental China answer the needs of a local poor population; the other ones complete the lacks of the local Chinese community in quest of “genuine Chinese culture” mostly based on the practice of the Chinese language. All of them contribute to the renewal of the local Chinese community.

Les années 1990 ont vu un accroissement des migrations de Chinois du continent vers les Philippines, le phénomène n’est pas évalué précisément (entre 60 000 et 100 000) alors que la communauté d’origine chinoise dans l’archipel serait comprise entre 800 000 et un million d’individus. Ces migrants sont majoritairement du Fujian, province dont sont originaires plus de 90 % de la communauté chinoise de l’archipel, laquelle a opté massivement pour la nationalité philippine. La ville constitue un terrain d’étude privilégié pour analyser les impacts et les liens sociaux de ces nouveaux migrants avec les communautés chinoises locales. La lisibilité urbaine de ces nouveaux migrants est flagrante dans les vieux quartiers chinois de villes comme Davao, Cebu ou Manille, mais ils sont aussi présents dans les espaces périurbains, ce qui démontre la variété du profil de ces migrants de Chine continentale. Ces migrants, pour une partie d’entre eux, répondent aux besoins d’une population philippine pauvre, les autres pallient les manques d’une communauté chinoise outre-mer en quête de « culture chinoise originelle » essentiellement basée sur l’usage de la langue chinoise. Tous contribuent à la recomposition de la communauté chinoise implantée aux Philippines.

En los años 1990 se vio un incremento de la migración de los chinos del continente hacia Filipinas, el fenómeno no ha sido evaluado con precisión (entre 60 000 y 100 000) aunque la comunidad de origen chino en el archipiélago comprendería entre 800 000 y un millón de individuos. Estos migrantes son en su mayoría de Fujian, provincia de la cual provienen más del 90% de la comunidad china del archipiélago, y que ha optado de forma masiva por la nacionalidad filipina. La ciudad constituye un terreno de estudio privilegiado para analizar el impacto y los vínculos sociales de estos nuevos migrantes con las comunidades chinas locales. La legibilidad urbana de estos nuevos migrantes es incuestionable en los antiguos barrios chinos de ciudades como Davao, Cebú o Manila, pero están también presentes en los espacios periféricos, lo que demuestra la variedad del perfil de estos migrantes de la China continental. Una parte de estos migrantes responden a las necesidades de una población filipina pobre, la otra parte palía las carencias de una comunidad china de ultramar en busca de «la cultura china original» basada esencialmente en el uso de la lengua china. Todos ellos contribuyen a la restructuración de la comunidad china instaurada en Filipinas.

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