Returning to the “Return”: pied-noir Memories of 1962

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15 janvier 2014

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Claire Eldridge, « Returning to the “Return”: pied-noir Memories of 1962 », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.6553


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Résumé En Fr Es

When Algeria became an independent nation in 1962, the pieds-noirs felt compelled to leave their homeland and migrate to France. Deeply traumatic, the twin historical experiences of departure from Algeria and arrival in France were so foundational that they have structured and sustained a communal identity and collective mobilisation that now spans five decades. In seeking to articulate the trauma associated with 1962, one strategy employed by the pied-noir community has been to compare and contrast their own experiences to processes of forced migration and violent population displacement that have occurred in other international contexts. By deconstructing this apparently international framing of the pied-noir past, this article traces how this community of national migrants have attempted to negotiate their sense of being simultaneously part of and apart from their own nation. This in turn allows the evolving relationship between the community and the State to be highlighted, as well as offering an insight into how the pieds-noirs understand their position within the nation’s collective memory. The over-arching argument is that, for all pied-noir discourse encompasses a broad map of international territories and events, the route of these voyages is essentially circuitous; it always returns to their own “return” to France in 1962 and to the anxiety and ambiguity embedded in that moment.

En 1962, quand l’Algérie est devenue une nation indépendante, la communauté pied-noir a été obligée de quitter sa terre natale et d’émigrer vers la France. Profondément traumatisants, ces deux moments charnières, le départ d’Algérie et l’arrivée en France, ont structuré l’identité de cette communauté et sont les fondements d’une mobilisation collective depuis cinquante ans. Cherchant à exprimer le traumatisme associé à 1962, l’une des stratégies employées par la communauté pied-noir a été de comparer son expérience, quant aux processus de migrations forcées, à d’autres déplacements violents de populations, et ce à l’échelle internationale. Cependant, en déconstruisant cette mise en scène internationale du passé pied-noir, il est possible de retracer la manière dont cette communauté de migrants nationaux a tenté de gérer le sentiment d’être à la fois français et étrangers. Cette approche permet aussi de souligner l’évolution des relations entre la communauté et l’État tout en offrant un éclairage sur la façon dont les pieds-noirs comprennent leur position au sein de la mémoire collective de la nation. Le principal argument avancé est que, si tout discours pied-noir englobe de nombreux territoires et événements internationaux, l’itinéraire de ce voyage dans la mémoire est essentiellement circulaire, il revient toujours au « retour » en France de 1962 et à l’anxiété et à l’ambiguïté incarnées par ce moment.

Cuando Argelia se convirtió en una nación independiente en 1962, los pieds-noirs se vieron obligados a abandonar su tierra natal y emigrar a Francia. Aunque sumamente traumáticas, las experiencias históricas gemelas de partida de Argelia y llegada a Francia fueron tan fundamentales que han estructurado y mantenido una identidad comunitaria y una movilización colectiva que ya abarcan cinco décadas. En su intento por canalizar el trauma asociado con 1962, una de las estrategias empleadas por la comunidad de los pieds-noirs ha sido comparar y contrastar sus propias experiencias con procesos de migración forzada y con desplazamientos de población violentos, que se han desarrollado en otros contextos internacionales. A través de la deconstrucción del aparente enmarcado internacional del pasado de los pieds-noirs, este artículo identifica cómo esta comunidad de emigrantes nacionales han intentado conciliar el sentimiento de formar parte de su propia nación con el de estar alejados de ella. Esto a su vez permite resaltar la relación en evolución existente entre la comunidad y el estado, así como ofrecer un entendimiento de cómo los pieds-noirs conciben su propia posición dentro de la memoria colectiva de la nación. El argumento dominante es que, para todos los pieds-noirs el discurso incluye un amplio mapa de territorios y acontecimientos internacionales, la ruta de estas travesías es en esencia enrevesada; siempre regresando a su proprio ‘regreso’ a Francia en 1962 y a las ansiedades y ambigüedades integradas en ese momento.

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