13 janvier 2015
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Michel Agier, « Parcours dans un paysage flottant de frontières », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.6845
Une bonne part du malaise contemporain vient du fait qu’avec la mondialisation humaine, avec le développement des circulations dans des périmètres toujours plus vastes, vers des points plus éloignés et des mobilités plus fréquentes, les situations de frontière sont plus nombreuses, plus complexes, alors que les personnes engagées dans ces situations y sont peu ou pas préparées. Faute de savoir identifier ces situations, nous risquons tous ensemble de perdre de vue l’importance voire la centralité qu’elles occupent dans la « fabrication » du monde. La description de trois lieux urbains de frontière (un quartier d’étrangers à Lomé au Togo, un campement de migrants à Patras en Grèce, un squat de réfugiés et migrants à Beyrouth au Liban) nous permet d’entrer dans ce paysage de frontières, incertain et inachevé.