13 janvier 2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0765-0752
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-5418
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jocelyne Streiff-Fénart et al., « Vivre sur, vivre de la frontière : l’après transit en Mauritanie et au Mali », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.6911
Cet article porte sur la situation des migrants « de transit » qui sont restés dans le pays traversé. Il prend comme lieux d’observation les villes de Nouadhibou en Mauritanie et Bamako au Mali. Trois études de cas présentent des façons très différentes de convertir l’expérience de la migration en capital social et de tirer profit de la vie sur la frontière. Elles ont cependant en commun le branchement sur des réseaux transnationaux. À Nouadhibou, un dispositif de commerce à longue distance et un réseau religieux ; à Bamako, la nébuleuse des organismes de gestion, d’accueil et d’assistance aux migrants. Dans ce dernier cas, en contrepoint des trajectoires individuelles exposées en premier lieu, les auteurs proposent l’analyse d’une mobilisation collective formée autour de la solidarité entre résidents du « ghetto » des « refoulés d’Afrique Centrale ». Ils examinent tout particulièrement son insertion dans le champ associatif sur la migration irrégulière.