Vivre sur, vivre de la frontière : l’après transit en Mauritanie et au Mali

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13 janvier 2015

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Jocelyne Streiff-Fénart et al., « Vivre sur, vivre de la frontière : l’après transit en Mauritanie et au Mali », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.6911


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Cet article porte sur la situation des migrants « de transit » qui sont restés dans le pays traversé. Il prend comme lieux d’observation les villes de Nouadhibou en Mauritanie et Bamako au Mali. Trois études de cas présentent des façons très différentes de convertir l’expérience de la migration en capital social et de tirer profit de la vie sur la frontière. Elles ont cependant en commun le branchement sur des réseaux transnationaux. À Nouadhibou, un dispositif de commerce à longue distance et un réseau religieux ; à Bamako, la nébuleuse des organismes de gestion, d’accueil et d’assistance aux migrants. Dans ce dernier cas, en contrepoint des trajectoires individuelles exposées en premier lieu, les auteurs proposent l’analyse d’une mobilisation collective formée autour de la solidarité entre résidents du « ghetto » des « refoulés d’Afrique Centrale ». Ils examinent tout particulièrement son insertion dans le champ associatif sur la migration irrégulière.

This article focuses on the situation of “transit” migrants remaining in the country of transit. It is based on a long-term observation study of Nouadhibou (Mauritania) and Bamako (Mali). Three case studies reveal diverging ways of transforming migration experiences into social capital, while taking advantage of the opportunities offered by life on the frontier. All cases have in common to be connected with transnational networks. These include for instance international trade and religious network in Nouadhibou or a heterogeneous network of migration management and humanitarian aid organizations in Bamako. In the latter, as a counterpoint to the emphasis placed on individual trajectories, the authors offer an account of collective mobilization and links of solidarity within the ghetto of the so-called “Central Africa deportees”, with a specific focus on its integration into the existing network of illegal migrant associations.

Este artículo trata de la situación de los emigrantes «de tránsito», de los que se quedaron en los países de tránsito hacia su destino final. Toma como punto de referencia para la observación las ciudades de Nouadhibou, en Mauritania, y Bamako, en Mali. A través del estudio de tres casos particulares se presentan tres modos diferentes de convertir la experiencia de la emigración en capital social, sacando provecho de este modo de vida en la frontera. Los tres casos tienen en común, con todo, su conexión con redes internacionales: en Nouadhibou, un dispositivo de comercio a larga distancia y una red religiosa; en Bamako, la nebulosa de los organismos de gestión, acogida y asistencia a emigrantes. En este último caso, y como contrapunto de las trayectorias personales anteriormente explicadas, se propone el análisis de la movilización colectiva en torno a la solidaridad conformada entre residentes del «gueto» y los «expulsados de África Central». Se examina así, particularmente, la inserción de estos últimos en el seno del ámbito asociativo sobre la emigración ilegal.

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