Doing gender online through flirtation

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3 juin 2019

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genre sexualité séduction communication numérique gender sexuality flirtation digitally mediated communication


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Dina Pinsky, « Doing gender online through flirtation », RESET, ID : 10.4000/reset.1303


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Résumé En Fr

The art of flirtation seems to have proliferated since the advent of Web 2.0 because, among other reasons, online communication is perceived as having lowered risk for embarrassment compared to in-person communication. My research explores the phenomenon of digitally mediated flirtation among American students that involves the formation of new sexual scripts or social norms for online interactions. Findings from interviews and focus groups with students at a small liberal arts college in the northeastern United States reveal the persistence of traditional gender norms within romantic relationships despite ambivalence towards sexual double standards. Heterosexual and queer students alike participate in the reification of gender inequality through their flirtatious interactions. Cultural constructions of risk, as shaped by ideologies of gender and sexuality, play a role in the development of online norms for romantic interactions. The inconsistencies between their awareness of gender inequality and their conventional approach to gender dynamics is evidence of the slow pace of social change in private relationships. This study has implications for understanding how heteronormativity and male dominance shape the ways in which young people do gender in the co-construction of developing digital cultures.

L’art de la séduction semble avoir connu un certain foisonnement avec l’essor du Web 2.0, notamment parce que la communication en ligne est perçue comme diminuant les risques de perdre la face par rapport à la communication en face-à-face. Cet article porte sur la séduction sur Internet parmi des étudiants d’université aux Etats-Unis et interroge la création de nouveaux scripts sexuels et normes sociales régulant les interactions numériques. Des entretiens et des focus groups conduits avec des étudiants d’une petite université au Nord-Est des Etats-Unis montrent la persistance de normes de genre traditionnelles dans les relations amoureuses, et ce malgré une certaine ambivalence envers le double standard des sexes. Les étudiants hétérosexuels autant que les étudiants queer participent en effet à la reproduction des inégalités de genre par le biais de leurs modes de séduction. Les constructions culturelles du risque, produites par des idéologies de genre et de sexualité, jouent un rôle dans le développement de ces normes qui traversent la communication en ligne. Le décalage entre la conscience qu’ont les étudiants des inégalités entre les sexes, et leur attitude traditionnelle vis-à-vis des rapports de genre, montre que le changement social est lent dans le domaine des relations intimes. L’article éclaire la manière dont l’hétéronormativité et la domination masculine régulent la façon dont les jeunes « font le genre » à l’ère numérique.

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