17 décembre 2021
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Rachel Nisbet, « Jouer Frankenstein pour les « speculative eyes » ? l’incidence des premières représentations sur l’énergie rhétorique des fictions scientifiques », ReS Futurae, ID : 10.4000/resf.10199
Ma contribution à cette enquête sur un théâtre de science-fiction se concentre sur les premières adaptations scéniques de Frankenstein. Synonyme de scientificité non éthique, ce récit est identifié comme influençant les récits « anti-science-fiction » ultérieurs (Stableford 2006, L9). Après la publication du roman de Mary Shelley en 1818, les adaptations théâtrales de ce texte ont cependant eu une réception bien plus importante que l’œuvre écrite pendant deux décennies. Ces représentations, largement méconnues, mettent l’accent sur la dyade suivante : invention scientifique et échec de l’inventeur à favoriser l’intégration positive de sa création dans la société. Elles présentent un conflit entre I’énergie rhétorique non verbale de l’homme inventé par Frankenstein, qui est muet dans ces pièces, et la rhétorique verbale du scientifique, qui agit à la manière d’un médiateur entre son invention et la société.