L’archéologue dans la bande dessinée de science-fiction francophone

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21 décembre 2019

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Les archéologues constituent un motif récurrent et apprécié de la science-fiction, notamment en littérature ou au cinéma : ils participent pleinement à la veine de l’exploration spatiale et temporelle ou de la découverte de civilisations perdues. L’article offre une synthèse sur le traitement de l’archéologie et de ses praticiens par la bande dessinée de science-fiction franco-belge, au sein d’un corpus souhaité le plus large possible (Yoko Tsuno, le Scrameustache, Blake et Mortimer, Infinity 8, Aquablue, Cyrrus, Terres lointaines, etc.). Il s’agit d’analyser dans la diachronie l’identité et le profil de ces archéologues, la nature de leurs activités scientifiques et exploratoires, mais aussi le rôle accordé à la pratique archéologique ou à ses objets dans la structure du récit et dans la création d’un environnement d’exotisme ou de mystère. L’archéologue apparaît principalement sous une forme archétypale, seulement remise en cause par les œuvres les plus récentes. De manière paradoxale, cette synthèse fait également le constat d’une absence : si l’archéologie est un moteur efficace pour introduire une dimension science-fictionnelle ou merveilleuse dans le quotidien, la production science-fictionnelle francophone fait un usage parcimonieux de la thématique et préfère souvent une « ambiance » archéologique à une citation directe (Druillet, Mœbius, ou les Cités obscures de Schuiten et Peeters).

Archaeologists are a recurrent and popular motif of science fiction, particularly in literature or cinema : they actively contribute to spatial and temporal exploration or the discovery of lost civilizations. The article offers a synthesis on the treatment of archaeology and its practitioners by French-Belgian science fiction comics, within a wide-ranging corpus (Yoko Tsuno, The Scrameustache, Blake and Mortimer, Infinity 8, Aquablue, Cyrrus, Terres lointaines, etc.). The aim is to analyse in diachrony the identity and profile of these archaeologists, the nature of their scientific and exploratory activities, but also the role given to archaeological practice or its objects in the structure of the narrative and in the creation of an atmosphere of exoticism or mystery. The archaeologist appears mainly in an archetypal form, only challenged by the most recent works. Paradoxically, this synthesis also reveals an absence : if archaeology is an effective tool for introducing a science-fiction or marvelous aspect into everyday life, French-speaking science-fiction makes sparse use of the theme and often prefers an archaeological setting to a direct quotation (Druillet, Mœbius, or Schuiten and Peeters’ Les Cités obscures).

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