Economic hardship and extreme voting under the economic crisis

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13 mai 2015

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Camille Bedock et al., « Economic hardship and extreme voting under the economic crisis », Revue européenne des sciences sociales, ID : 10.4000/ress.2998


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Résumé En Fr

One of the most important implications of the economic crisis in Europe is the withering away of mainstream parties. This is particularly evident in Southern Europe, where the current crisis challenges the stability of party systems that have lasted for decades. This article aims at exploring an aspect of economic voting that has not been investigated in depth: the impact of the perceived degradation of an individual’s standard of living on the propensity to cast a vote for radical parties, using the case of the 2014 European election in Greece and Italy. The results show that this impact greatly varies across political systems. In the case of Italy, the degradation of the standard of living has not led Italian voters to be more prone to endorse far-left or far-right alternatives, as SEL and the Northern League have not switched their traditional ideological focus after the economic crisis unraveled. On the contrary, in Greece, both SYRIZA and Golden Dawn have managed to attract the voters who lost the most during the crisis, either through anti-austerity rhetoric or by blaming immigrants for the economic downturn.

Une des implications principales de la crise économique en Europe est l’érosion des partis dominants. Ceci est particulièrement évident en Europe du Sud, où la crise vient ébranler des systèmes partisans qui avaient parfois été stables pendant des décennies. Cet article vise à explorer un aspect de la théorie économique du vote qui n’a pas fait l’objet d’enquêtes approfondies : l’impact de la perception d’une dégradation des conditions de vie sur la propension à voter pour un parti radical, en s’appuyant sur le cas des élections européennes de 2014 en Grèce et en Italie. Les résultats montrent que cet impact est fortement variable d’un système à l’autre. Dans le cas italien, la dégradation des conditions de vie n’a pas conduit les électeurs italiens à être plus prompts à soutenir des alternatives radicales à gauche ou à droite, puisque SEL et la Ligue du Nord n’ont pas modifié leurs orientations idéologiques traditionnelles après l’éclatement de la crise. Au contraire, en Grèce, SYRIZA et Aube dorée ont été à même d’attirer à eux beaucoup des électeurs ayant perdu le plus pendant la crise, soit par une rhétorique anti-austérité, soit en blâmant les immigrants pour l’ampleur de la crise économique.

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