26 novembre 2020
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Matthijs Gardenier, « La communauté au service de la surveillance : capital social, lien social et figure de l’ennemi », Revue européenne des sciences sociales, ID : 10.4000/ress.6847
Depuis 2011 et la circulaire Guéant sur la « Participation citoyenne », nous assistons en France au développement des « Voisins vigilants », sur le modèle des Neighbourhood Watch américaines et britanniques. Le concept est simple : il s’agit d’organiser un réseau de voisins qui avertiraient la police lorsque des actes délictueux seraient commis dans leur quartier. Situés principalement dans le péri-urbain résidentiel, ces cercles ciblent principalement les cambriolages, dans des quartiers où il y a peu de monde la journée. Les « Voisins vigilants » n’auraient pas vocation à intervenir contre des délits, mais à mettre en place une surveillance, matérialisée par le logo du mouvement, un œil grand ouvert sur fond jaune. Pour reprendre les propos d’un un élu local que nous rencontrons, « l’objectif est d’avoir des yeux un peu partout ».