May 13, 2016
This document is linked to :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2264-119X
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Jérémie Kouzmine, « Accord entre le Japon et la Corée du Sud concernant les « femmes de réconfort », une reconnaissance faisant obstacle aux réparations », La Revue des droits de l’homme, ID : 10.4000/revdh.2081
Le 28 décembre 2015, le Ministre des affaires étrangères japonais, Fumio Kishida, a reconnu au nom de son gouvernement la responsabilité du Japon dans les faits de violences sexuelles commis à partir de 1932 et particulièrement au cours de la Seconde Guerre mondiale, par les soldats de l'armée japonaise envers des femmes coréennes, chinoises et philippines. Cette déclaration, à la fois diplomatique et symbolique, s’accompagne de la création d'un fonds pour les victimes, doté d'un billion de yens. Si la lutte de ces « femmes de réconfort » pour obtenir réparation dure depuis plusieurs décennies, la réponse apportée par le gouvernement japonais est pourtant loin d’être pleinement satisfaisante.