Environnement et citoyenneté

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1 avril 2019

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Ce numéro de la revue des sciences sociales coordonné par Sandrine Glatron et Laurence Granchamp se penche sur la problématique de l’éco-citoyenneté. C’est un numéro engagé. Cette mise en facteur commun entre l’environnement et la citoyenneté a le même fondement que l’individualisme ou l’humanisme : chacun a le droit de pratiquer sa liberté d’être. Mais le chacun, ici, s’étend à l’ensemble des êtres vivants sur notre planète, ce qui change, par exemple le sens de l’expression « citoyen du monde » : ce principe d’égalité entre les vivants va plus loin que le discours ordinaire sur l’écologie ou le souci de l’environnement ; ce que nous appelons la nature est généralement considéré comme un patrimoine, un bien transmis que nous devons apprendre à gérer en bons pères de familles pour en faire aussi profiter nos descendants. Cela se traduit par des injonctions que les enfants apprennent à l’école maternelle : tri, bilan carbone, etc. et par des difficultés et paradoxes célèbres, comme celui du coût environnemental de l’abandon du nucléaire ou de la voiture électrique. Devant ces différences idéales et une réalité têtue, les articles de ce numéro défendent et illustrent la difficile mise en œuvre au quotidien de ce choix de la vie comme valeur. C’est aussi le choix de la vie qui a guidé le comité de rédaction dans la décision de commencer ce numéro avec les discours prononcés par Freddy Raphaël, directeur de cette revue, et Alain Beretz, président de l’université de Strasbourg, en commémoration de la déportation pour faits de résistance, le 25 novembre 1943, de 131 étudiants de cette université victimes du fanatisme nazi. Les morts tragiques qui ont endeuillé à Paris en l’année 2015 furent elles aussi des victimes du fanatisme. Ces discours soulignent notre engagement pour la continuité de l’esprit de résistance et du choix de la vie. Patrick Ténoudji

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