18 novembre 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1623-6572
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2107-0385
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jean-François Bert, « Priez, priez, il en restera toujours quelque chose », Revue des sciences sociales, ID : 10.4000/revss.6027
La Prière de Marcel Mauss, ouvrage publié en 1909 avant d’être finalement retiré des étals des librairies, s’agence autour d’une question centrale que Mauss n’a eu de cesse de poser dans ses divers écrits de sociologie religieuse et que l’on peut résumer ainsi : quels sont les moyens de communication avec la divinité ? Tout en suivant les commentaires contenus dans une récente préface introductive (Mauss 2019), il nous semble important d’insister sur le modèle d’analyse que Mauss cherche à mettre en place et qui, comme souvent chez lui, prend le contre-pied d’approches classiques, qu’elles soient anthropologiques, psychologiques, philosophiques ou théologiques.