John Reith and the BBC 1922-1939: Building an Empire of the Air?

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6 décembre 2020

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BBC radio Reith efficacité empire mission modernisme BBC radio Reith efficiency empire mission modernism

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Trevor Harris, « John Reith and the BBC 1922-1939: Building an Empire of the Air? », Revue française de civilisation britannique, ID : 10.4000/rfcb.7498


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Résumé En Fr

The habit of government control engendered by the Great War ensured the emergence of a public broadcasting corporation over a set of private initiatives: but, even so, this required the exceptional drive and sense of mission of John Reith. The latter’s character is still credited, by many, with leading the BBC’s quest for the Holy Grail of broadcasting – media impartiality: yet the Earl of Crawford felt, in 1925, that Reith had a “swelled head”. The imprint of the latter on the BBC’s character and aims – balance and neutrality – seems rather to embody another fundamental principle: that of “unified control,” a paternalistic, central authority which determined what the BBC was, and what it was for… This article discusses the nature and impact of such an approach on the organisation, staffing and programming at the BBC from its beginnings to the eve of the Second World War. Ethical, even priggish, definitions of “entertainment” could collide with modernist flights of imagination, and yet the two complemented each other in a superior vision of what could be offered to audiences: both at home and throughout the empire. In respect of the latter in particular, however, was the BBC not already in denial of the gathering pace of international change, and working with an already outmoded view of Britain’s capacity to control it?

Le développement de l’interventionnisme gouvernemental occasionnée par la Grande Guerre a permis l’émergence d’une corporation publique de diffusion radiophonique, au détriment des initiatives privées qui commençaient à se lancer. Qu’à cela ne tienne, pour réussir, un élément crucial fut l’engagement personnel de John Reith. Nombreux sont ceux qui estiment encore que ce fut lui qui incarna la quête pour le Saint Graal de la diffusion – l’impartialité. Le Comte Crawford, cependant, trouvait que Reith avait « la grosse tête ». En effet, le caractère et les objectifs de la BBC – équilibre, neutralité – semblent porter la marque claire de ce personnage et un autre principe fondamental : celui de la commande centralisée, une autorité paternaliste qui déterminait ce que fut la BBC et à quoi elle servait… Cet article étudie la nature et l’impact sur l’organisation – de ses débuts jusqu’à la veille de la Deuxième guerre mondiale – de cette approche, sur sa politique des ressources humaines et la conception même des émissions. Une définition moralisatrice de ce que devait être le divertissement y était concurrencée par un imaginaire libre et moderniste, les deux se rencontrant souvent dans une vision de ce qu’il était souhaitable de proposer aux auditeurs britanniques et à travers l’empire. Mais s’agissant de ce dernier, la BBC n’était-elle pas dans le déni face à l’évolution rapide de la situation internationale ? Et ne se trompait-elle pas quant à sa capacité de modifier cette situation ?

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