Reframing Regulation: ‘Privatisation’, De-democratisation and the End of Social Protection?

Résumé En Fr

This paper considers how the re-framing of regulation, in ways that have allowed an inter-penetration of private sector mentalities and actors with state regulators, have combined in the UK to produce both a de-democratisation and the erosion of social protection. It does so through an exploration of the enforcement of law designed to regulate business. In particular, I examine enforcement and regulatory policy at Local Authority level under the guise of the Better Regulation initiative and, then, conditions of austerity. These contexts have produced the opportunities for reframed – that is, specifically, marketised – forms of regulation which prioritise the interests of business over social protection. The paper also argues that they have been crucial in producing conditions whereby the fire at Grenfell Tower must be partly understood – conditions of de-democratisation and the decline of social protection.

Cet article examine comment la réforme de la régulation au Royaume-Uni, dans le sens d’une interpénétration entre, d’une part, les mentalités et acteurs du secteur privé, et, d’autre part, les acteurs publics de la régulation, a produit un déficit démocratique et une dégradation en matière de protection sociale. L’article se concentre sur l’application de la législation destinée à réguler les activités commerciales, et en particulier sur l’application de cette législation et les politiques de régulation à l’échelle des collectivités locales dans le double contexte du programme baptisé Better Regulation, puis des mesures d’austérité budgétaire. Ce double contexte a favorisé des formes de régulation réformées – plus précisément marchandisées – qui font primer les intérêts marchands sur la protection sociale. Cet article montre également que ces éléments ont contribué à produire les conditions dans lesquelles l’incendie de la Tour Grenfell a eu lieu et qu’il doit au moins partiellement être analysé à l’aune d’un déficit démocratique et du déclin de la protection sociale.