Herbert Silberer (1882-1923) et Carl Gustav Jung : genèse et enjeux d’une théorie de l’alchimie

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4 juin 2019

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Christine Maillard, « Herbert Silberer (1882-1923) et Carl Gustav Jung : genèse et enjeux d’une théorie de l’alchimie », Recherches germaniques, ID : 10.4000/rg.1691


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On a parfois noté une convergence de vues entre le Viennois Herbert Silberer (1882‑1923), qui faisait partie du cercle des premiers disciples de Freud, et Jung, sans que les éléments de cette affinité aient été analysés précisément. L’auteur de Probleme der Mystik und ihrer Symbolik (1914) s’intéresse à l’alchimie comme phénomène psychologique bien avant Jung, ce que celui-ci reconnaîtra. D’autres thématiques communes traversent leurs œuvres. Comme Jung, Silberer avait des connaissances approfondies sur les traditions ésotériques et mystiques. Autour de 1915, il élabore une théorie du symbole qui s’écarte de celle de Freud en suggérant que le symbole comporte une dimension prospective, tournée vers l’avenir – idée que Jung développera à son tour dans les Types psychologiques (1921). Enfin Silberer publie en 1921 un ouvrage consacré à la notion du hasard (Der Zufall und die Koboldstreiche des Unbewussten), dont Jung lui aussi fera un thème privilégié, avec son hypothèse de la synchronicité (1952). Cette contribution tente d’apprécier l’ampleur du transfert d’idées et de représentations entre le psychanalyste viennois mort par suicide en 1923, et l’œuvre de Jung. On souhaite ainsi contribuer à éclairer cet aspect du processus de genèse de l’œuvre de Jung.

Es wurden manchmal Gemeinsamkeiten zwischen dem Wiener Herbert Silberer (1882‑1923), einem frühen Anhänger Freuds, und manchen Ideen C. G. Jungs festgestellt, ohne dass es jedoch zu einer genaueren Untersuchung dieser vermeintlichen Affinität gekommen wäre. Der Verfasser von Probleme der Mystik und ihrer Symbolik (1914) interessierte sich lange vor Jung für die Alchemie als psychologische Erscheinung, was dieser erkennen wird. Silberer besaß wie Jung tiefere Kenntnisse über die esoterische und mystische Tradition. In den Jahren um 1915 erarbeitet er eine Symboltheorie, die von der Freudschen abweicht, indem er auf die prospektive, zukunftsorientierte Dimension des Symbols hinweist – eine Auffassung, die Jung dann selber in den Psychologischen Typen (1921) entwickeln wird. Silberer veröffentlicht schließlich eine Monografie zum Begriff des Zufalls (Der Zufall und die Koboldstreiche des Unbewussten, 1921), der auch bei Jung zu einem Lieblingsthema werden sollte (mit der Hypothese der Synchronizität, 1952). Der Beitrag versucht, das Ausmaß des Ideen- und Vorstellungstransfers zwischen dem Wiener Psychoanalytiker, der 1923 durch Selbstmord starb, und dem Werk C. G. Jungs einzuschätzen. Somit soll ein Aspekt der Entstehungsgeschichte von C. G. Jungs Werk beleuchtet werden.

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