Johann Michael von Loën et ses Moralische Schildereyen : à l’école des moralistes français ?

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5 février 2019

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Résumé Fr De

Les Moralische Schildereyen, issues des Gesammelte Kleine Schriften (1749-52) de J. M. von Loën n’ont guère retenu l’attention de la critique. En revanche, les Caractères (1688) de La Bruyère, dont Loën se réclame ouvertement, ont suscité moult travaux de nature philologique, rhétorique et stylistique. La présente étude se propose de relire les Moralische Schildereyen à la lumière des grilles d’interprétation modernes qui ont été appliquées aux Caractères afin de déceler une éventuelle filiation. Elle établit des connexions thématiques entre les deux textes (misogynie, dichotomie entre vraie et fausse grandeur, souci du paraître, réquisitoire contre les grands, gamme des travers humains) et décèle aussi des connexions esthétiques (jeu verbal, art de la difformité, procédé de l’accumulation, discours morcelé). Une autre partie de l’étude s’intéresse à l’usage que Loën fait de deux textes peu connus de Saint-Evremond, L’idée de la femme qui ne se trouve point (1665) et le Parallèle de M. le Prince et de M. de Turenne sur ce qui regarde la guerre (1675). L’analyse révèle la spécificité de chaque écrivain, Loën brossant ses descriptions morales à sa manière, même s’il recueille indéniablement l’héritage thématique et formel de ces moralistes français du xviie siècle.

Mit den Moralischen Schildereyen, die in den Gesammelten Kleinen Schriften (1749-1752) J. M. von Loens enthalten sind, hat sich die Forschung wenig beschäftigt. Hingegen lieferten die Caractères (1688) von La Bruyère, auf die sich Loën explizit beruft, den Stoff zu zahlreichen philologischen, rhetorischen und stilistischen Arbeiten. Der vorliegende Beitrag nimmt sich vor, die Moralischen Schildereyen aus der Perspektive der modernen methodologischen Interpretationsschemata zu untersuchen, um eine eventuelle Verwandtschaft nachzuweisen. Er stellt thematische Übereinstimmungen zwischen beiden Texten fest (Frauenfeindlichkeit, Diskrepanz zwischen echter und falscher Größe, Welt des Scheins, Anklagerede gegen die Großen, Vielfalt der menschlichen Laster) und macht auch ästhetische Konvergenzen deutlich (Spiel mit der Sprache, Ästhetik des Abnormen, Anhäufungseffekte, zersplitterte Form). Ein weiterer Teil des Beitrags wendet sich der Loën-Rezeption von zwei Texten Saint-Evremonds zu, die wenig bekannt sind: L’idée de la femme qui ne se trouve point (1665) und Le parallèle de M. le Prince et de M. de Turenne sur ce qui regarde la guerre (1675). Abschließend hebt die Bilanz die Spezifität jedes Schriftstellers hervor: Loën entwirft seine Schildereyen auf seine eigene Art, auch wenn er das thematische und formale Erbe dieser französischen Moralisten des 16. Jahrhunderts unleugbar antritt.

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