L’art du portrait entre l’esthétique occidentale et persane dans l’Iran safavide 1501-1736

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5 février 2019

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Aya Sakkal, « L’art du portrait entre l’esthétique occidentale et persane dans l’Iran safavide 1501-1736 », Recherches germaniques, ID : 10.4000/rg.829


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Cette communication porte sur l’ouverture de l’Iran safavide du xvie au xviiie siècle à la peinture occidentale, favorisant la venue des peintres occidentaux avec leurs propres conceptions de l’art et leurs techniques. L’étude mettra en lumière l’impact pictural occidental sur l’art iranien avec l’introduction des techniques de la Renaissance telles la perspective, l’ombre et la lumière ainsi que l’adoption de l’art du portrait à l’occidentale. À cette tendance du renouveau s’ajoute un phénomène social où les shahs successifs et leur cours, ainsi que les personnalités de haut rang, manifestaient un engouement sans précédent pour se faire portraiturer à l’occidentale. L’étude mettra aussi l’accent sur le mouvement de résistance à la tête duquel figurent les grands maîtres de la miniature persane qui perpétuent la tradition esthético-religieuse sur la condamnation de l’art du portrait « vivant » et prônent en même temps la défense des valeurs de l’art de l’illustration des textes fictifs et du portrait à l’orientale. L’étude se poursuivra en analysant certaines œuvres de peintres iraniens qui ont choisi d’adapter des nouveautés picturales dans une sorte de synthèse entre tradition et innovation, rendant ainsi « licite » l’emprunt à l’imagerie occidentale, et créant une voie intermédiaire, un nouvel art.

Die Darstellung behandelt die Öffnung des safawidischen Iran des 16., 17. und 18. Jahrhunderts hin zu abendländischer Malerei, welche das Kommen abendländischer Maler mit der ihnen eigenen Vorstellung von Kunst und deren Techniken fördert. Die Studie hebt insbesondere den Einfluss abendländischer Malerei auf die iranische Kunst durch die Einführung von Techniken der Renaissance, wie Perspektive, Licht und Schatten sowie der Übernahme der Kunst des Portraits nach abendländischer Art hervor. Mit dieser Tendenz der Erneuerung ging zeitgleich ein soziales Phänomen einher, in dessen Zuge die einander folgenden Schahs und ihr Hofstaat sowie Persönlichkeiten hohen Rangs eine zuvor nie dagewesene Begeisterung zeigten für das sich Portraitieren lassen auf abendländische Art. Des Weiteren beschäftigt sich dieser Beitrag mit der Widerstandsbewegung, an deren Spitze sich die großen Meister der persischen Miniaturmalerei befanden. Diese hielten an der ästhetisch-religiösen Tradition der Verurteilung des „lebenden“ Portraits fest und rühmten gleichzeitig die Verteidigung der Werte der Bebilderung fiktiver Texte und des Portraits auf orientalische Art. Zuletzt widmet sich die Studie der Analyse verschiedener Werke iranischer Maler, welche Neuerungen aufgegriffen haben in einer Art von Synthese aus Tradition und Innovation, wodurch sie die Übernahme abendländischer Bilder „legalisiert“ haben sowie einen Mittelweg, eine neue Kunst schufen.

The presentation focuses on the opening of the Safavid dynasty from the 16th to the 18th century to Western painting, encouraging the arrival of Western painters with their own conceptions of art and their personal techniques. The study highlights the impact of Western pictorial on Iranian art with the introduction of the techniques of the Renaissance such as perspective, shadow, light as well as the adoption of the Western-style art of the portrait. This innovative current joined a social phenomenon where successive shahs, their courts as well as individuals from the society’s upper echelons, showed an unprecedented craze to be portrayed in Western style. The study emphasizes also the resistance movement at the head of which are the great masters of Persian miniature. Those perpetuated the aesthetics tradition and condemned the art of portraying the living and advocated at the same time for the defense of the values of the art of illustrating fictional tests and oriental style portrait. Finally, the study analyzes the work of numbers of painters who adapted pictorial novelties as a synthesis between tradition and innovation making it legal, from a religious point of view, to borrow from Western imagery by creating an intermediate, yet a new form of art.

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