Néokantisme et sciences morales

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17 novembre 2010

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Myriam Bienenstock et al., « Néokantisme et sciences morales », Revue germanique internationale, ID : 10.4000/rgi.180


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Comment est-il possible que les néokantiens de la célèbre école de Marbourg, Hermann Cohen, Paul Natorp et Ernst Cassirer, revendiquent une notion comme celle de « sciences morales » ? De la morale, on ne pouvait faire une science, Kant l’a répété à satiété et Cohen, entre autres, le sait pertinemment. « Sciences morales » ou « sciences de l’esprit » ? De ces deux dénominations universitaires, Hermann Cohen préfère, curieusement pour l’époque, la première, manifestant ainsi son désaccord avec les changements contemporains dans l’institution universitaire allemande. C’est la contribution, importante et méconnue, des néokantiens aux « sciences morales » qu’étudie ce riche numéro. Quels outils intellectuels utilisait-on à la fin du XIXe siècle dans les sciences morales, en France et en Allemagne – mais aussi en Angleterre ? C’est à cette question qu’est consacrée la première partie suive, dans la deuxième partie, d’études systématiques sur Hermann Cohen, les rapports de l’éthique aux sciences mathématiques de la nature, mais aussi sa réflexion sur le droit, l’histoire et la médecine. La dernière partie s’intéresse aux rapports de l’Ecole de Marbourg avec les sciences humaines, en particulier le primat du pratique chez Natorp, les sciences de la nature et de l’esprit dans la Philosophie des formes symboliques de Cassirer.

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