10 février 2015
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Timothy G. Ashplant et al., « Parler de soi, écrire sa vie au travail », Revue d’histoire des chemins de fer, ID : 10.4000/rhcf.1583
Quelle est la pratique autobiographique des cheminots et de leur famille, de la population cheminote ? Quelle place laisse-t-elle à l’expression du travail et de la profession ? La profession détermine-t-elle, davantage que dans d’autres secteurs d’activité, l’engagement dans l’écriture ou le récit ? Les caractères de la société cheminote engagent-ils à la pratique autobiographique personnelle ou collective ? Un lien existe-t-il enfin entre communauté professionnelle, pratique et caractères de l’autobiographie ? Autant d’interrogations qui s’inscrivent dans la continuité des travaux menés par la commission « Histoire sociale » de l’AHICF portant sur les représentations des cheminots et des mémoires orales dont l’association suscite l’expression. La rencontre organisée en juin 2011 par l’Association pour l’autobiographie et le patrimoine autobiographique à Ambérieu, ville dont plus de la moitié de la superficie et les trois quarts de la population ont dépendu du réseau ferroviaire et de son exploitation jusqu’aux années 1980, a permis de placer ces questions sous un nouveau jour et, dans une certaine mesure, d’y répondre.