10 février 2015
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Timothy G. Ashplant, « « Tales of The Rails » : les récits de vie des cheminots anglais », Revue d’histoire des chemins de fer, ID : 10.4000/rhcf.1616
Selon le catalogue raisonné en trois volumes des autobiographies ouvrières anglaises publié sous la direction de J. Burnett, D. Vincent & D. Mayall, The Autobiography of the Working Class : an Annotated Critical Bibliography, il y eut presque deux mille autobiographies ouvrières publiées avant 1985. Dans cet ensemble, 65 textes (3,25 %) ont été écrits par des cheminots. Citant quelques extraits de textes choisis, cet article présente une typologie détaillée de ces autobiographies et de leurs auteurs. Parmi ceux-ci, près de la moitié sont des agents de l’Exploitation (chauffeurs, mécaniciens, chefs de train, atteleurs, soit 30,46 %), 13 appartiennent à la Voie ou au Matériel (ajusteurs, ouvriers, soit 20 %) et 12 ont occupé des postes de responsabilité (chefs de gare, soit 18 %). Deux seulement, enfin, sont des femmes. Parmi ces autobiographies, on peut distinguer trois genres principaux. Le premier (13,20 %) est celui des textes retraçant des parcours menant aux divers statuts de dirigeants du mouvement ouvrier (membres du parlement, dirigeants syndicaux). Le second (21,32 %) rassemble les récits de vie intégrale d’ouvriers (y compris les études, la famille, les centres d’intérêts). Enfin, le troisième genre (31,48 % du corpus) s’adresse aux enthousiastes de « steam » – admirateurs des locomotives à vapeur –, les récits se limitant à l’expérience de la conduite.