L’épopée française des chemins de fer américains. Le transcontinental vu par Jules Verne, Vivien de Saint-Martin et Pierre Larousse

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10 février 2015

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Isabelle Guillaume, « L’épopée française des chemins de fer américains. Le transcontinental vu par Jules Verne, Vivien de Saint-Martin et Pierre Larousse », Revue d’histoire des chemins de fer, ID : 10.4000/rhcf.1656


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L’ouverture de la première ligne ferroviaire transcontinentale américaine en 1869 a nourri la réflexion et inspiré les imaginations de l’autre côté de l’Atlantique. Dans cette perspective, les articles des suppléments du Tour du monde de 1869 rédigés par Vivien de Saint-Martin, l’entrée « chemins de fer » dans le Grand Larousse universel et deux romans de Jules Verne se font écho. Pour le géographe, le lexicographe et le romancier, les trains américains montrent qu’une nouvelle ère vient de commencer dans la maîtrise de l’espace et de la nature. S’ils détaillent des prestations alors inédites en France et dont ils font les signes d’une avance technique qui devrait, selon eux, susciter l’émulation de ce côté-ci de l’Atlantique, les auteurs français voient surtout le transcontinental et les autres lignes américaines sous un angle idéal et saint-simonien, comme le signe du progrès vers la civilisation et la paix universelle.

The 1869 opening of the Pacific Railroad, the first American transcontinental railway, contributed to contemporary thought and fed the imaginations on the other side of the Atlantic. In this respect, the 1869 Tour du Monde supplement articles written by Vivien de Saint-Martin, the « chemin de fer » entry in the Grand Larousse universel and two novels of Jules Vernes can be addressed as mutual echos. For the geographer, the lexicographer and the novelist, american trains show the advent of a new era in the mastering of space and nature. By detailing unprecedented services, meaning for them a technical advance that should emulate their side of the Ocean, French authors’ perception of the transcontinental and of the entire american network shapes an ideal and saint-simonian conception making of them the omen of progress toward civilisation and universal peace.

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