14 décembre 2017
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Didier Dubant, « Archéologie préventive et construction des lignes à grande vitesse (1988-2012), la réussite d’une approche intégrée. Lorsque la grande vitesse permet de remonter le temps », Revue d’histoire des chemins de fer, ID : 10.4000/rhcf.2105
L’article offre de revenir sur deux grandes décennies de construction de LGV (1988-2012) qui ont vu naître, en France, l’archéologie préventive ferroviaire contemporaine. En donnant une égale importance au déroulement des chantiers et aux résultats archéologiques auxquels ils ont abouti, on abordera d’abord les deux grands chantiers précurseurs des années 1990, la LGV Nord et la LGV Méditerranée. Ensuite, on évoque les opérations d’archéologie préventive de la LGV Est et les nouveaux acteurs qui s’imposèrent au tournant du siècle, tant dans la construction des lignes à grande vitesse (RFF, 1997) que dans l’archéologie préventive (Inrap, 2001). Enfin, nous nous tournons vers notre présent et vers l’avenir, en décrivant les pratiques actuelles marquées par l’intégration du travail des archéologues dans les projets de grands travaux et leur mise en œuvre. Les nouveaux chantiers (ainsi que certains chantiers plus modestes des années 2000) montrent que différentes échelles coexistent dans cette collaboration. Les regards se portent principalement vers l’Ouest désormais, alors que les opérations d’archéologie préventive suivent des procédures éprouvées et complexes, fruit de cette histoire.