Stolen Childhoods. Reforming Aboriginal and Orphan Children through Removal and Labour in New South Wales (Australia), 1909-1917

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14 janvier 2014

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histoire enfance Australie générations volées Aborigènes politiques raciales colonisation History stolen children Australia removal Aborigines Protection Board colonisation

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Naomi Parry, « Stolen Childhoods. Reforming Aboriginal and Orphan Children through Removal and Labour in New South Wales (Australia), 1909-1917 », Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », ID : 10.4000/rhei.3404


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Résumé En Fr

Three Australian Government inquiries have changed the way child welfare history is perceived in Australia over the last 15 years by bringing to light the stories of children displaced from their birth family and communities of origin; the stolen generations of Indigenous children, British child migrants and those who grew up in out-of-home care. Each inquiry found evidence of physical, emotional and sexual abuse of children and failures of a duty of care by welfare agencies, religious organisations and governments. The Australian Government has apologized to affected children but historians have only just begun the work of understanding what drove these policies. This paper examines the years 1909-1917, in which the Aborigines Protection Board established its policies towards children and the NSW Government investigated the State Children’s Relief Department’s system of boarding out children. The common belief between the two systems was that removal of children protected society, from delinquency and immorality, and their labour was redemptive. These beliefs established a low threshold for the care of these children, and affected the reception and care of later child migrants.

En Australie, depuis une quinzaine d’années, trois enquêtes gouvernementales ont changé la perception de l’histoire des politiques de protection de la jeunesse. La question des enfants déplacés hors de leur famille ou de leur communauté, celui des « générations volées » autochtones, des jeunes orphelins britanniques et de tous les enfants ayant grandi en dehors d’un foyer familial fait désormais partie du débat public. Chaque enquête a fait la preuve des violences physiques, psychiques et des abus sexuels dont les enfants ont été victimes, révélant les manquements dont se sont rendus responsables les organisations de bienfaisance, les communautés religieuses et l’État. Le gouvernement australien a présenté ses excuses aux victimes, mais les historiens doivent encore mettre au jour les fondements de ces pratiques. Cet article examine les années 1900-1917, lors desquelles la Commission de protection des Aborigènes (Aborigines Protection Board) a mis en place ses politiques, alors que le Gouvernement de Nouvelle Galles du Sud enquêtait sur le réseau des internats de placement d’enfants du Département pour la protection des enfants sous tutelle de l’État (State Children’s Relief Department). Les deux instances partageaient cette conviction selon laquelle le retrait des enfants de leur milieu garantissait à la fois la protection de la société et la protection des enfants de la délinquance et de l’immoralité, discipline fondée sur une mise au travail rédemptrice. Cette doctrine n’a laissé que peu de place au soin et à l’éducation, affectant la vie de nombreux enfants au long du xxe siècle.

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