2 décembre 2021
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Robert Nardone et al., « Du Conservatoire national des arts et métiers à la mission ethnographique Ogooué-Congo, et retour », Revue d’histoire des sciences humaines, ID : 10.4000/rhsh.6384
Nous nous intéressons ici au Conservatoire national des arts et métiers et à André Didier qui fut officiellement « ingénieur du son » lors de l’expédition ethnologique Ogooué-Congo. Nous avançons que sa collaboration permit à la mission d’être un succès grâce à la collecte réussie de matériaux utiles à la réalisation de films ethnographiques et à l’étude musicologique. Pour rendre compte de l’apport de Didier et du Conservatoire, nous nous intéressons plus particulièrement à l’enregistrement du son. Pour saisir la plasticité de l’objet « sons » et analyser sa diffusion et sa mobilisation dans des milieux professionnels différents, nous mobilisons le concept d’« objet-frontière » introduit par Star et Griesemer (1989). Ce faisant, nous développons les différentes interprétations élaborées autour des sons dont Didier avait la responsabilité. L’investissement d’André Didier est mis en regard de ce qu’est l’institution formatrice Cnam dont il est issu.