14 novembre 2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2240-7456
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Luciano Pellegrini, « Transparence poétique. La poésie et les codes entre deux révolutions (N.-G. Léonard, A. Chénier, Lamartine) », Revue italienne d’études françaises, ID : 10.4000/rief.3632
Le Romantisme serait à la littérature ce que 1789 est à la politique. Cette idée, qui date du Romantisme, n’a pas vraiment été remise en question. Elle oblitère pourtant vingt années d’histoire littéraire car les Méditations poétiques paraissent en 1820. Qu’en est-il notamment de la poésie parue entre 1789 et l’essor de Lamartine, Vigny et Hugo, dont on a souvent souligné le caractère artificiel, froid et alambiqué ? Elle prépare la poésie à venir. Parny, Léonard ou encore Chénier adoptent une rhétorique de la transparence prosaïque qui leur permet de légitimer la poésie face aux attaques que la Raison porte alors contre l'artifice poétique.