Le vertige intertextuel. Une lecture de Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête

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14 novembre 2019

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Veronic Algeri, « Le vertige intertextuel. Une lecture de Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête », Revue italienne d’études françaises, ID : 10.4000/rief.4512


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En interrogeant la présence de l’œuvre d’Albert Camus dans le roman Meursault, contre-enquête (Barzakh, 2013et Actes Sud, 2014) de Kamel Daoud, apparaissent les marques d’un engagement politique et poétique qui surgit aujourd’hui comme hier d’une inquiétude face à l’absence de repères. Deux auteurs, écrivains et journalistes, dialoguent ainsi d’un bout à l’autre de l’histoire coloniale, pour soulever la question fondamentale de la raison de la haine. Daoud avec son Arabe, comme Camus avec son Meursault, trouvent la réponse en dehors des idéologies, dans l’absurde. Est-ce le prix à payer pour se libérer d’un récit hanté par la fracture coloniale ?

By questioning the presence of the work of Albert Camus in the novel Meursault, contre-enquête (Barzakh, 2013 and Actes Sud, 2014) by Kamel Daoud, the marks appear of a political and poetic commitment that arises today as yesterday from a concern due to the absence of landmarks.Two authors, both writers and journalists, from one side to the other of colonial history, raise the fundamental question of the reason of hate. Daoud with his Arab, like Camus with his Meursault, find the answer beyond ideologies, but in the absurd. Is this the price to pay to free oneself from a story haunted by the colonial fracture ?

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