10 novembre 2020
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2240-7456
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Anna Isabella Squarzina, « Présupposés et microfiction chez Régis Jauffret », Revue italienne d’études françaises, ID : 10.4000/rief.5963
La brièveté et la concision caractéristiques du « genre » contemporain de la microfiction motivent le recours à l’implicite dans un souci d’économie verbale. Or l’implicite ne sert pas seulement à faire court : état toujours marqué de la langue, d’après la définition de Catherine Kerbrat-Orecchioni, il possède un ample éventail de fonctions, qui sont toutefois souvent délaissées dans la littérature critique sur la microfiction, au profit de l’avantage le plus patent qu’il présente, celui justement de la parcimonie. L’article se concentre sur l’un des deux volets de l’implicite, le présupposé, et montre comment Microfictions de Régis Jauffret (Paris, Gallimard, 2007) fait jouer ses ressorts au service du préconstruit et du pathétique.