Pour une culture pratique de la confiance, utopie concrète

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13 octobre 2016

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Trust (Psychology)

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Laurence Cornu, « Pour une culture pratique de la confiance, utopie concrète », Revue internationale d'éducation de Sèvres, ID : 10.4000/ries.5495


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Comment se présentent autorité et confiance de par le monde dans les (dés) orientations contemporaines de l’éducation ? Chaque pays se confronte à la crise de l’autorité, ainsi qu’aux défauts de confiance : à travers dix études conduites dans le monde, on voit à quel point le champ pédagogique n’est pas indépendant du social, du politique et de ses événements. Mais « la confiance » est difficile à objectiver, comme à définir. Manifestant une véritable ingéniosité dans le recueil de données, les auteurs ont distingué des formes de confiance (relationnelle, institutionnelle, etc.), posé les problèmes de la fiabilité, de la sécurité nécessaire à l’éducation, ceux d’une confiance dans le monde, d’un sens de l’école, dans les défiances contemporaines. Où il apparaît d’une part que la démocratie ne peut se passer de confiance entre égaux, ce qui engage à repenser l’autorité, comme la pédagogie. Mais, d’autre part, que le néolibéralisme introduit en éducation des injustices qui ruinent la confiance éducative. D’où des propositions anthropologiques, éthiques et politiques engagées, résistant à l’autoritarisme comme à la transformation de l’éducation (et des élèves) en marchandise, soutenant une culture pratique de la confiance, utopie non illusoire, philosophie concrète de l’agir ensemble, avec les « nouveaux-venus » (les enfants), et entre ceux qui assument la responsabilité éducative.

How do authority and trust manifest themselves throughout the world in the contemporary (dis) orientations of education? Each country is confronting the crisis of authority as well as the failings of trust: through ten case studies conducted around the world, it becomes evident the extent to which the teaching sector is not independent from the social and political sphere and its events. But “trust” is difficult to objectify – and to define. Demonstrating a genuinely ingenious approach to data collection, the authors have distinguished forms of trust (relational, institutional, etc.) and set out the issues, such as trustworthiness, the security necessary to education, a sense of trust in the world, and a sense of the meaning of school, in contemporary attitudes of distrust. Yet it appears on the one hand that democracy cannot do without trust between equals, which requires us to rethink authority as well as educational methods. On the other hand, it appears that neoliberalism introduces injustices into education that ruin educational trust. Hence the engaged anthropological, ethical and political propositions resisting both authoritarianism and the transformation of education (and pupils) into a commodity, while supporting a practical culture of trust, a non-illusory utopia, and a concrete philosophy of acting together, both with “newcomers” (children) and among those with responsibility for education.

¿A qué se parecen la autoridad y la confianza en el mundo dentro de las (des) orientaciones contemporáneas de la educación? Cada país se enfrenta a la vez con la crisis de la autoridad y las faltas de confianza: a través de unos diez estudios realizados en todo el planeta, se puede comprobar hasta qué punto el campo pedagógico no es independiente del social, del político y de sus acontecimientos. Pero “la confianza” es difícil de objetivar y de definir. Manifestando una auténtica ingeniosidad en la recogida de datos, los autores han distinguido unas formas de confianza (relacional, institucional, etc.), planteado los problemas de la fiabilidad, de la seguridad necesaria para la educación, de una confianza en el mundo, en el sentido de la escuela, en los retos contemporáneos. Así, aparece, por una parte, que la democracia no puede prescindir de la confianza entre iguales, lo que nos incita a volver a pensar tanto la autoridad como la pedagogía. Sin embargo, por otra parte, el neoliberalismo introduce en educación unas injusticias que arruinan la confianza educativa. Por eso surgen unas propuestas antropológicas, éticas y políticas comprometidas, que resisten tanto al autoritarismo como a la transformación de la educación (y de los alumnos) en mercancía, y que defienden una cultura práctica de la confianza, utopía no ilusoria, filosofía concreta del actuar común, con los “recién llegados” (los niños) y entre los que asumen la responsabilidad educativa.

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