La déclamation de Julia Bartet ou l’encodage de la mémoire vocale. Échange avec Jean-Marie Villégier autour de l’écoute de deux archives sonores

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11 octobre 2017

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Jean-Marie Villégier et al., « La déclamation de Julia Bartet ou l’encodage de la mémoire vocale. Échange avec Jean-Marie Villégier autour de l’écoute de deux archives sonores », Revue Sciences/Lettres, ID : 10.4000/rsl.1130


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À partir de l’écoute d’un enregistrement, daté de 1932, d’un extrait de l’acte III, scène 8 de l’Andromaque de Racine, joué par deux sociétaires de la Comédie-Française, Julia Bartet (Andromaque) et Jeanne Sully (Céphise), ce dialogue s’attache à commenter de manière détaillée l’interprétation de l’illustre Bartet, comédienne admirée de ses contemporains et surnommée « la divine ». Loin de l’emphase et de la monotonie souvent associées à la notion de déclamation, le jeu de Bartet permet d’entrevoir le rigoureux et fin travail de construction auquel elle se livre sur le texte racinien pour constituer une partition vocale riche d’événements sonores et rythmiques, qui s’offre à l’analyse, à la transmission, à la discussion. En regard de cet extrait, un enregistrement du monologue de la cassette de L’Avare interprété par Charles Dullin ​permet d’aborder rapidement la notion de « diction-foyer ».

From listening to a 1932 recording of an excerpt of Racine’s Andromaque (act III, scene 8) played by two members of the Comédie-Française, Julia Bartet (as Andromaque) and Jeanne Sully (as Céphise), the exchange tries to comment in a detailed way upon the interpretation of the illustrious Bartet, a comedian admired by her contemporaries and nicknamed « the divine ». Away from the pomposity and monotony often associated with the notion of declamation, Bartet’s play permits to catch a glimpse of the fine and rigorous work of construction which she devotes herself to when approaching Racine’s text in order to constitute a vocal score rich in rhythmic and sonic events, which calls for analysis, transmission and discussion. Facing this excerpt, a recording of the casket monologue in L’Avare interpreted by Charles Dullin permits to broach quickly the notion of « impassioned diction ».

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