Quatre usages remarquables du terme αἷμα dans la littérature chrétienne des ier et iie siècles

Fiche du document

Date

18 février 2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0035-2217

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2259-0285

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Ponti Grimm Ilaria, « Quatre usages remarquables du terme αἷμα dans la littérature chrétienne des ier et iie siècles », Revue des sciences religieuses, ID : 10.4000/rsr.7201


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Le langage des théologiens chrétiens des premiers siècles reflète leur formation et leur culture de référence. Ainsi, le mot αἷμα, qui, à travers la compréhension de l’expérience humaine de Jésus, assume une signification à la fois matérielle et spirituelle, devient le champ d’une réélaboration sémantique de formules comprenant le mot « sang » que l’on trouve dans la tragédie classique, dans la tradition médicale grecque, dans le Nouveau Testament ou encore dans le judaïsme hellénistique du ier siècle. Quatre exemples de l’usage chrétien de αἷμα aux ier et iie siècles (Épître de Barnabé 12, 1 ; Évangile de Pierre 46 ; Protévangile de Jacques 47 ; Ignace d’Antioche, Lettre aux Éphésiens 1, 1) permettent d’observer comment l’accumulation de significations contigües et opposées définit de façon créative des notions théologiques importantes.

The language of Christian theologians of the first centuries reflects their education and their culture of reference. Thus, the word αἷμα, which through the understanding of Jesus’ human experience, assumes both a material and a spiritual significance, becomes the field of a semantic re-elaboration of locutions comprising the word “blood”, which one finds in classical tragedy, in the Greek medical tradition, in the New Testament or also in first century Hellenistic Judaism. Four Christian examples of the use of αἷμα in the 1st and 2nd centuries (Epistle of Barnabas 12,1; Gospel of Peter 46; Infancy Gospel of James 47; Ignatius of Antioch, Epistle to the Ephesians 1, 1) make it possible to observe how the accumulation of contiguous and opposite meanings creatively defines important theological notions.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en