La négociation d’entreprise au piège du référendum. Les enseignements des nouveaux accords d’entreprise des usines italiennes Fiat (2010-2011)

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19 décembre 2017

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Guillaume Gourgues et al., « La négociation d’entreprise au piège du référendum. Les enseignements des nouveaux accords d’entreprise des usines italiennes Fiat (2010-2011) », Sociologie du travail, ID : 10.4000/sdt.1551


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La promotion des négociations d’entreprise face aux accords de branche constitue un thème récurrent du débat sur la « flexibilisation » du marché du travail en Europe. Le cas italien, et plus précisément la séquence balisée par deux réformes du système de relations professionnelles (2009-2011), permet d’aborder les dérives potentielles des accords d’entreprise. En effet, durant cette séquence, la direction de la Fiat a entrepris de légitimer des accords d’entreprise dérogatoires par voie référendaire dans trois sites de production. Cet article propose de revenir sur l’attaque menée par la multinationale contre son principal syndicat d’opposition, en étudiant la manière dont le chantage exercé via les référendums balaye l’embryon de résistance qui se forme alors. Le bras de fer lancé par l’une des plus importantes entreprises italiennes finit par inquiéter les organisations patronales elles-mêmes, soulignant ainsi une forme de pression que sont capables d’exercer les entreprises mondialisées sur les systèmes nationaux de relations professionnelles.

The promotion of company negotiations over industry-wide agreements is a recurrent motif in the debate on increasing flexibility in the European labour market. The Italian case, and more specifically the sequence marked by two reforms in the industrial relations system (2009-2011), offers an insight into the potential excesses of company agreements. During this sequence, Fiat’s management undertook to legitimise overriding company agreements by means of referendums on three production sites. This article seeks to examine the attack conducted by the multinational against its main opposing union, by studying the way in which the blackmail exercised through the referendums swept away the embryonic resistance then emerging. The trial of strength launched by one of Italy’s biggest companies seems ultimately to have worried even the employers’ organisations themselves, highlighting as it did the pressure that globalised corporations are capable of applying on national industrial relations systems.

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